Dans la cellule du maître à l’esprit serein
Une allée secrète à l’écart, couverte de mousse verte
Sur le jeune feuillage une légère rosée
On récite les soutras au milieu des bambous luxuriants
Dans la chambre spacieuse, seul je ferme la porte
Au milieu des arbres je me repose, admirant les crêtes brumeuses
J’écoute les oiseaux qui se réjouissent
Dans les rayons du matin
Me laissant aller au plaisir de la quiétude
Des affaires du monde de poussière, d’emblée, je m’éloigne.
Wei Ying-wu (poète chinois, 737-792)