La Loi du Marché
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
Pas de lourdeur maladroite, d'insistance dégoulinante, mais au contraire beaucoup de finesse, de dignité, de regard concret qui n'en rajoute pas. (...) Il faut dire aussi que Brizé est parfaitement épaulé par des comédiens admirables. (...) On se dit qu'il y a, là aussi, une justesse (...) entre le film, son sujet, et la façon dont il a été fabriqué.
Lindon est colossal. De simplicité, de vérité. Avec une économie de jeu qui confine à l’ascèse. Brizé a choisi de toujours placer sa caméra dans son dos. Nous sommes alors cet homme bafoué, qui rarement s’exaspère, mais qui ne lâche rien.
Une mise en scène quatre étoiles.